dimanche 30 novembre 2008
j'en reprendrais bien
la guyane comme si on y était... ou... presque...
"Vous savez ce qu'est une opération "ville morte" ? et "département mort" ? et "région morte" ?
Voilà ce qui nous arrive.
Il ne vous aura pas échappé que le prix du baril de pétrole est en chute libre depuis l'été dernier. Eh bien, ici le prix du carburant est en... chute ascensionnelle ! Il a pris 20 centimes (d'euro, la monnaie en Guyane c'est l'euro, comme chacun sait) depuis cet été, après en avoir pris autant depuis le début 2008. Nous payons actuellement 1,55 € le litre de gazole et près d'1,80 € le litre de sans plomb. Avec parfois des variations... officieuses.Un plein nous coûtait 35 euros il y a un an, 60 euros au moins à présent. Nous avons décidé d'attendre encore un peu pour allumer le chauffage.
Depuis 2 jours, il est arrivé ce qui devait arriver : les routes sont bloquées. Il est vrai que le niveau d'équipement routier en Guyane permet de bloquer le territoire entier avec ce qui suffirait à peine pour boucler Caussade ou Alençon...
Résultat, au bout de 48 heures : plus un seul commerçant ouvert :
- Nos deux "grandes surfaces" (enfin... il ne faut rien exagérer) ont fermé leurs portes hier lorsque les rayons se sont trouvés suffisamment soviétisés,
- Tous les commerçants chinois ont fermé boutique, par solidarité, affirment-ils. C'est peut-être en partie vrai, mais il faut envisager deux autres facteurs : tout étant bloqué, les agents de sécurité qu'ils ont l'habitude d'employer ne peuvent plus venir travailler, et ils doivent redouter des pillages ; ensuite, leur diasporale solidarité les empêche sans doute de se faire mutuellement concurrence.
Nous pouvons plus nous déplacer. Les barrages ne se franchissent plus qu'à pieds, et pour aller à mon école je devrai désormais marcher 10 km sous un cagnard de 50° au soleil... Mais le maire de Saint-Laurent, ancien ministre a posé un acte politique à haut risque en décidant la fermeture des écoles par arrêté municipal. Me voilà en chômage technique jusqu'à nouvel ordre, mais gageons que je serai payé tout de même.
Par contre, les enfants sont privés d'une école aux moyens déjà dérisoires, voilà qui ajoute au principe d'égalité des chances.
Si la crise n'est pas résolue (et donc les barrages levés) lorsque notre frigo sera vide, il nous restera quelques solutions alternatives pour se nourrir : aller nuitamment déterrer le manioc dans les abattis des bushinengé ou des amérindiens, en prenant garde de ne pas se prendre un coup de machette ou un crochet de serpent. Ou bien aller passer une nuit sur le fleuve avec un indien pour rapporter quelques poissons bien mercurés, ou encore apprendre à tirer et se faire prêter un fusil. Comme l'on voit, nous ne sommes pas en reste.
Yaplu d'avions ! les dépôts de l'aéroport de Rochambeau sont vides, car les tankers et les porte-conteneurs ne sont pas déchargés à Cayenne. Donc, soit ils font demi-tour vers la métropole, soit ils vont vendre et décharger leur cargaison à Paramaribo (Suriname). Quand Pilou rentrera dans quelques jours, il devra peut-être traverser le fleuve pour aller à Paramaribo prendre un vol pour Amsterdam. GrandJo, il faudra te lever tôt pour aller le récupérer à l'aéroport !
Résumons : plus un seul commerce. Plus d'accès aux soins : l'hôpital qui ne peut stocker des tonnes de médicaments a annoncé qu'il n'assurerait plus qu'un service minimum. Plus de déplacement possible. Plus de service (poste, banque...).
Et des émeutes qui commencent à faire du bruit, avec barricades, poubelles et voitures en feu, e tutti quanti.
Mais tout ce que nous vous annonçons ici, vous devez déjà le savoir, car nos médias font bien leur boulot (radio, télévision, presse hexagonale...). La preuve : nous avons entendu parler du blocage de l'aéroport de Bangkok.
Comment ? non ? vous ne saviez pas ? Alors, le plus scandaleux dans tout ça, c'est que les médias ne doivent plus avoir accès à l'Internet. Sinon, comment envisager un tel black-out ? Heureusement que nous, nous y avons accès !
N'avons-nous pas entendu, par le passé, un petit bonhomme gesticulant se gargarisant de pronoms personnels à la première personne du singulier : "J'ai décidé... Je ne supporterai pas... Je trouve inconcevable... Je demande que... etc. etc." Mais... où sont-ils, nos politiques, nos élus, actuellement ? eh bien, ils discutent du prix du SMS avec les opérateurs de téléphonie...
Et les médias ? Dites-nous donc : dans n'importe quelle région, n'importe quel département de l'hexagone (à certains endroits plus qu'à d'autres, d'ailleurs), les télés, les radios, la presse écrite se presserait autour des hommes et des femmes politiques pour faire d'hénaurmes coups de projecteur. Pourtant nous avons ici tout ce qu'il faut : un conseil régional, un conseil général, un préfet et un sous préfet, un maire-ancien ministre... les piles sont-elles à plat ? Ou n'y a-t-il pas de tables ni de chaises pour s'asseoir et discuter ?
Quant à la Guyane, qu'elle soit française (Kourou...) ou sauvage (Saint-Laurent du Maroni), elle est dans le noir (sans mauvais jeu de mot). Pas de projecteurs officiels pour nous. Alors, aidez-nous, aidez la Guyane, faites circuler ces informations au plus grand nombre possible de vos connaissances, afin que beaucoup de monde sache qu'il y a des territoires français laissés pour (solde de tout) compte.
JojoPilou Rien que pour vous"
"il faut être aveugle.../...
c'est le dernier jour du moi
les ados en prison
samedi 29 novembre 2008
Playing For Change: Song Around the World
cinq minutes de bonheur avec stand by me "over the world" La mondialisation quand elle est confiée aux artistes, aux poètes, aux rêveurs, aux gentils... c'est autre chose non?
anthologie du management
merci philippe pour l'envoi de cette merveille , heureusement c'est du cinéma! tonton pourquoi tu tousses?
étrange, je dirais même plus comme c'est curieux...
vendredi 28 novembre 2008
A votre santé !
jeudi 27 novembre 2008
tous ces mots terribles
mercredi 26 novembre 2008
encore et encore
saint nazaire blog- organise une rencontre de blogueurs nazairiens; la sauterie est prévue pour le mercredi 3 décembre à partir de 19h30 au café popote, 36 boulevard de l'université (mes universités lalalalala lalalalalèreu! ) voilà ce qui est dit sur l'invitation: "Un apéritif café pour échanger sur nos pratiques de blogueur, mettre des visages sur des blogs et rencontrer d'autres acteurs de la toile locale curieux de connaitre la dynamique des blogs.Comme la dernière fois, sont invités tous les nazairiens qui animent ou commentent un blog. Que ce soit depuis longtemps ou depuis quelques semaines, peu importe. Ce qui compte, c'est d'échanger et de partager nos expériences, nos points de vue, nos rêves, nos astuces et plein d'autres choses encore. N'hésitez pas à venir accompagné de vos amis.Comme la dernière fois, le café blogueur se tiendra au café Popote où Isabelle et Sylvie seront une nouvelle fois aux petits soins pour nous. Le café Popote est équipe du wifi. Les portables sont les bienvenus.Pour faciliter l'organisation de cette soirée, merci de nous envoyer un mail de confirmation. La participation à cette soirée est laissée à la libre appréciation de chacun en fonction de ses moyens. Nous vous attendons nombreux. A très bientôt.-- Azilis saintnazaire.net"
chaque blog a son jour de marché
mardi 25 novembre 2008
au bar de l'écluse
sezen aksu perişanım şimdi
Brigitte qui aime la turquie et la fréquente depuis de nombreuses années nous envoie cette vidéo de "sezen aksu"
lundi 24 novembre 2008
la turballe sur son 24
"Une oasis dans le désert protestation contre la mer. Un havre dans la perdition une île, c'est une chanson un point d'ancrage dans l'infini une sorte de paradis. Elle est source de liberté Une île, c'est l'Arche de Noé. C'est un grand besoin d'illusion dans un monde qui se corrompt. Elle est l'Eden et l'Elysée que le poète aime à chanter. Elle est unique, elle est sauvage c'est l'individu dans la marge. Et si Ulysse a dû partir une île est faite pour revenir. C'est quelque chose de différent la permanence dans le changement. C'est un petit coin d'innocence une île, c'est l'indépendance le diable est sur le continent où tout n'est que renoncement. Une île est tout sauf une erreur c'est là qu'on trouve le bonheur. Une île est une symphonie de bleu, de blanc en harmonie. C'est Mozart qui se folklorise dans un violon qui s'éternise. C'est une terre aimée des Dieux où la mer fait l'amour aux cieux; Une île prend notre destinée comme une femme qu'on a rêvée.../...Une île est ce morceau d'espoir où j'irai me plonger un soir et retrouver la solitude pour perdre mes incertitudes. Et là, tout seul face à la mer dans sa caresse douce-amère je pourrai dire sans trahir "Tu es mon île, mon devenir" Et là tout seul face à la mer dans sa caresse douce-amère je pourrai dire sans trahir " Tu es mon île, mon devenir" -jean marie vivier-
vous prenez la première à gauche et la deuxième à droite
Interrogé sur les solutions qu'il envisage pour sortir de la crise, M. Batteux, proche des idées de Jean-Pierre Chevènement, préconise de "demander à Benoît Hamon de mettre un peu d'eau dans son vin et de prendre la direction du parti". "Hamon représente la nouvelle génération ancrée à gauche, ça me paraîtrait une bonne solution", a-t-il dit." Rappelons que msieur le maire de saint-nazaire est passé par le ps avant de rejoindre le mouvement des citoyens puis de retourner au ps avant de ???? faites vos jeux ... concernant l'article du monde.fr (merci serge pour l'envoi) je vous livre une réaction publiée sur le site suite au "ras le bol "de monsieur batteux:
l'illusion perdue mais vite retrouvée
dimanche 23 novembre 2008
la gym y'a que ça de vrai
j'ai beau m'entrainer j'y arrive pas! surtout après les frites...merci en tout cas au lecteur de ce blogounet pour cet envoi digne d'un sketch de heu!... lafesse