dimanche 31 janvier 2010
un dimanche face à ses responsabilités
samedi 30 janvier 2010
samedi, ça rime avec...
Pour voyager, il faut une bonne fenêtre à sa portée
Les fenêtres du voyageur
"Devant moi, je découvre cette photo représentant une fenêtre gigantesque et des mains fragiles agglutinées aux vitres cherchant désespérément l'ouverture vers l'autre monde.
L'image des nuages qui s'y reflète m'emporte au point de basculer dans mon enfance.
J'avais deux ans. Je venais juste d'apprendre à me tenir debout et comme tous les enfants de mon âge, je voulais découvrir de nouvelles sensations. Je me souviens de ce moment où j'avais traîné la petite chaise jaune en plastique jusqu'à la table pour me rapprocher le plus possible de la fenêtre. Ma curiosité, animée par le désir de découvrir ce qu'il se passait de l'autre côté allait être comblé. Souple, à l'époque, j'avais réussi à escalader sans difficulté.
Enfin !
J'admirai à mon tour ce que ma mère contemplait tous les matins en préparant le petit-déjeuner : un immense champ verdoyant garni de pissenlits. Suivant le rythme du vent, les brins d'herbes se balançaient de gauche à droite comme bercés par le temps.
Le ciel, ensoleillé, était teinté d'un bleu clair et des papillons colorés aussi beaux les uns que les autres faisaient la course.
La peur au ventre, j'étais redescendu aussi vite que j'étais monté lorsque j'entendis au loin les pas de ma mère dans le couloir qui se dirigeait dans la cuisine.
Depuis ce jour-là, à chaque fois que je ressens l'envie de m'évader je suis les conseils de mon grand père qui me disait : Ma petite fille, pour voyager, il faut une bonne fenêtre à sa portée.
Je suis curieuse de savoir pourquoi ce photographe a choisi de figer cet instant. Qui est cet enfant ? À quoi pense t'il ?
Le thème de l'exposition est l'exil. La galerie est entièrement habillée de photos aussi belles qu'énigmatiques. Chacune à son ombre, chacune a sa morale.
La plupart des visiteurs sont restés de longues minutes à s'imprégner de cette image. À mon tour, je m'assieds imaginant la vie de ses mains, de cet enfant perdu dans le vide.
Sans doute était-ce la fenêtre d'une personne terrorisée à l'idée de sortir, de s'évader ? Sans doute était-ce la fenêtre de mon ancien voisin, enfant, que j'ai connu il y a quelques années. Il n'est plus de notre monde.
Il passait ses journées à la fenêtre. Il est parti le jour où le docteur Limenstein est venu m'annoncer qu'il souffrait d'un complexe de survie.
Un complexe de survie ?!
Au début, je n'avais pas compris. J'étais la seule à m'être inquiété de le voir toujours seul, traînant avec le peu de force qui lui restait pour faire ses courses et monter les six étages.
Ses journées ?! Il les passait enfermé chez lui, à observer les allées venues des passants. Il sortait peu. Tout le monde m'avait dissuadé de le rencontrer :
- Attention ! Ce vieux croûton grabataire passe son temps à nous surveiller de son air absent. Il observe tous ceux qui passent devant l'immeuble comme s'il attendait quelque chose ou quelqu'un.
Dans l'après-midi, vers 18h00, il sortait son violon. Derrière sa porte close, il en jouait pendant une heure. C'était le seul moment de la journée où les voisins de palier prenaient le temps de s'arrêter, l'écouter jouer son état. Sa musique nous touchait tous, d'une douceur extrême nous arrêtions volontiers de travailler, de surveiller les œufs aux plats, de repasser les dernières chemises du linge fraîchement lavé…..pour se laisser aller à rêver, transporté par ses mélodies.
À la fin, la vie de l'immeuble reprenait son court.
Le jour où je décidai d'aller le voir, la concierge avait voulu m'en empêcher. Elle m'avait dit :
- Ema, tu es folle ! C'est un vieux con Eliaz Lévy. Ne va pas le voir. Tu te mettras tout le monde à dos.
Puis, elle m'avait claqué la porte au nez, voyant que je ne changerais pas d'avis.
Je n'ai pas été surprise de voir ce vieil homme me recevoir avec sympathie. J'étais venu avec une boîte pleine de chocolat que j'avais pris le soin d'acheter la vieille, et il fut ému de voir que quelqu'un pouvait lui apporter un peu de réconfort.
Avec le temps, on a appris à se connaître et lui à se livrer. Un soir, il m'ouvrit la porte de son histoire : rescapé de la Shoah, il avait perdu toute sa famille retrouvée cristallisée dans un four à Varsovie. Je comprenais mieux maintenant le fait qu'il aimait bien rester à la fenêtre. C'était sûrement pour profiter de sa liberté et voyager.
Un jour son esprit à quitté notre terre pour retrouver les siens.
Il est 19 heures 30. La galerie ne va pas tarder à fermer. J'aimerais laisser un mot à l'artiste qui a pris ces photos. Il n'a pas pu être présent au vernissage. Sa femme, m'a gentiment apporté le livre d'Or, mémoire des suggestions de chacun.
J'ai mis du temps à chercher mes mots pour finir par lui dire :
Monsieur Licoln
J'ai été très touché par votre exposition photo. Celle qui m'a bouleversé c'est la numéro 3 " fenêtre du plein dans le vide ". Elle ouvre sur un autre monde, réel ou imaginaire et séduit par son somptueux mélange de concret et d'abstrait : nuages en contraste aux mains par exemple...
J'ai pu grâce à vous m'évader sans limites
Bravo !"
Ema
Cette nouvelle: "Les fenêtres du voyageur" est de Amel Bakkar et a été publiée sur le site "1000 nouvelles"
Photo: Patrick Pike
vendredi 29 janvier 2010
formidâbleu!
sa pelle et son seau.
forcément, il a bien fallu d'urgence dissiper les quiproquos et surtout faire les présentations- le petit garçon, sa pelle, son seau, mesdemoiselles les vagues anciennes et nouvelles aussi etc etc
Et depuis... je vous assure, et particulièrement aux équinoxes , on comprend pas vraiment ce qu'ils se disent mais du haut de la dune, on les entend drôlement bien se marée.
jeudi 28 janvier 2010
Passer Ma Route
envoyé par Bella200209
"Laissez-les dans les cartons les plans d'la planète
Faites-les sans moi, n'oubliez pas les fleurs
Quand ces rétroviseurs-là me passent par la tête
J'ai du feu sur le gaz et j'm'attends ailleurs
Je fais que passer ma route, pas vu celle tracée
Passer entre les gouttes, évadé belle
Parole après parole, note après note
Elle voulait tout savoir sur ma vie
J'ai tourné sept fois ma clé dans ses menottes
Sept fois ma langue dans sa bouche et j'ai dit
Je fais que passer ma route, pas vu celle tracée
Passer entre les gouttes, évadé belle
Est-ce que c'est un marabout, un bout d'ficelle
Un gri-gri qu'j'aurais eu sans l'savoir
Chez les tambours des sorciers, sous les échelles
Dans les culs d'sac infestés de chats noirs ?
Je fais que passer ma route, pas vu celle tracée
Passer entre les gouttes, évadé belle. "
l'étron commun
Et tout ça, uniquement pour faire plaisir à quelques édiles et qu'on sort, à l'égo sur vitaminé et à l'occasion à leurs potes bétonneurs, alors qu'il aurait suffit de leur payer quelques séances chez un psy patenté pour qu'ils puissent évacuer leur trop plein de suffisance. Ce qui reconnaissons-le, aurait coûté beaucoup moins cher à la collectivité .
mercredi 27 janvier 2010
anne, ma soeur anne
dans la boite aux lettres:
cyclo touriste aujourd'hui, radioactif demain...
j'ai reçu ceci:
L'Edito d'Alain Tardif
On a déjà un énorme problème de santé publique avec les pesticides source de cancers en nombre sans cesse croissant. On va ainsi rajouter une autre source de cancer, et après il ne faudra pas s'étonner que le cancer se développe de manière quasi épidémique.
Pour l'heure, la CRIIRAD, selon le journal Ouest France, a déposé une requête au Conseil d'Etat pour excès de pouvoir, afin de bloquer cette décision scandaleuse. Espérons que cette organisation totalement indépendante de tout lobby saura faire entendre raison à l'Etat Français."
o L’INTERDICTION D’AJOUTER délibérément des substances radioactives dans les aliments, les biens de consommation et les produits de construction (cf. article R.1333-2) ;
o L’INTERDICTION D’UTILISER des matériaux et des déchets provenant d'une activité nucléaire – et qui sont CONTAMINES ou susceptibles de l’être – pour la fabrication de biens de consommation et de produits de construction (cf. article R.1333-3).
- Le 5 mai 2009, un ARRETE INTERMINISTERIEL a instauré une procédure de DEROGATION à ces interdictions, une procédure particulièrement laxiste. Cet arrêté a été publié en dépit d’un AVIS DEFAVORABLE de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
Cinq produits seulement sont exclus des dérogations et protégés des contaminations radioactives :
1/ les aliments ; 2/ les produits cosmétiques ; 3/ les parures ; 4/ les jouets ; 5/ les matériaux en contact avec les aliments et les eaux.
- Le 10 juillet 2009, la CRIIRAD a adressé au Conseil d’Etat un RECOURS pour excès de pouvoir. La demande d’annulation de l’arrêté est basée sur des ARGUMENTS de légalité interne et externe.
- Le 6 novembre 2009, sans attendre le résultat de la procédure contentieuse, la CRIIRAD adressait une LETTRE OUVERTE aux 3 ministres compétents : Mme BACHELOT, ministre en charge de la santé, Mme LAGARDE, ministre en charge de la consommation et M. BORLOO, ministre en charge de la construction, leur demandant d’abroger l’arrêté du 5 mai 2009 sans attendre l’issue de la procédure contentieuse.
- En complément de ces démarches, la CRIIRAD appelle les consommateurs et les associations à se mobiliser et à demander aux autorités le maintien des interdictions et l’abrogation de l’arrêté du 5 mai 2009. Des MODELES DE LETTRES sont à la disposition de tous ceux qui souhaitent participer à la campagne. Le recyclage des matériaux radioactifs doit rester confiné dans les filières nucléaires (CENTRACO et D’HUART INDUSTRIE), sans possibilité de diffusion dans le domaine public."
mardi 26 janvier 2010
99 pas
un type qui dit aussi: "il faut savoir rester muet, avancer avec ce qu'on est"
mais plus encore
envoyé par Abrulepourpoint
lundi 25 janvier 2010
as tu appris ta leçon?
Dis! Robert, tu veux bien me passer la zapette,
SIMON NWAMBEBEN - DANIEL (LIVE)
envoyé par AllantVersFilms
Il était présent au dernier festival "les escales" à Saint-Nazaire, on a pu l'applaudir également à "tissé Métissé" à Nantes et il sera très bientôt à nouveau en concert dans la région.Il faut dire que cet artiste camerounais dans la lignée d'un Pierre Akendengue (ça c'est moi qui le dis) est Nantais d'adoption .
Johann qui sera- le veinard- à son prochain concert nous envoie un lien de téléNantes à son sujet:
il possède également un site -que voilà:
Si avec tout ça vous ne commencez pas bien la semaine, ben là j'en mange mon chapiau.
dimanche 24 janvier 2010
mais enfin
Tiersen - Cantat - A ton étoile -
"Sous la lumière en plein
et dans l'ombre en silence
si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu'il n'est pas loin et qu'on y brille
A ton étoile
Petite soeur de mes nuits
ça m'a manqué tout ça
quand tu sauvais la face
à bien d'autre que moi
sache que je n'oublie rien mais qu'on efface
A ton étoile
Toujours à l'horizon
Des soleils qui s'inclinent
comme on a pas le choix il nous reste le cur
tu peux cracher même rire, et tu le dois
A ton étoile
A Marcos
A la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l'espoir qui nous tient
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile "
samedi 23 janvier 2010
Vanessa Hidden : "Le Tango Stupéfiant"
-envoyé par Paradiscofamily-
"Après trois semaines entières
De bonheur que rien n'altérait
Mon amant dont j'étais si fière
Un triste matin me plaquait
Pour calmer mon âme chagrine
Je résolus en un sursaut
De me piquer à la morphine
Ou de priser de la coco
Mais ça coûte cher tous ces machins
Alors pour fuir mon noir destin
{Refrain:}
J'ai fumé de l'eucalyptus
Et je m'en vais à la dérive
Fumant comme une locomotive
Avec aux lèvres un rictus
J'ai fumé de l'eucalyptus
Dès lors mon âme torturée
Ne connut plus que d'affreux jours
La rue du désir fut barrée
Par les gravats de notre amour
J'aurais pu d'une main câline
Couper le traître en petits morceaux
Le recoller à la sécotine
Pour le redécouper aussitôt
Mais je l'aimais tant l'animal
Alors pour pas lui faire de mal
{Refrain:}
J'ai prisé d'la naphtaline
Les cheveux hagards, l'œil hérissé
Je me suis mise à me fourrer
Des boules entières dans les narines
J'ai prisé d'la naphtaline
Qu'ai-je fait là, Jésus Marie
C'est stupéfiant comme résultat
Au lieu de m'alléger la vie
Je me suis alourdie l'estomac
J'ai dû prendre du charbon Belloc
Ça m'a fait la langue toute noire
Que faire alors pauvre loque,
Essayer d'un autre exutoire ?
Car le pire c'est que j'ai pris le pli
Et c'est tant pis quand le pli est pris
{Refrain:}
Je me pique à l'eau de Javel
Pour oublier celui que j'aime
Je prends ma seringue
Et j'en bois même
Alors il me pousse des ailes
Je me pique à l'eau de Javel
Gnak gnak gnak gnak
J'ai du chagrin..." -Marie Dubas-
du côté de l'Unique
musique mais est ce trop?
"Un homme qui peut marcher au son de la musique militaire n'a reçu son cerveau que par mégarde; sa moëlle épinière lui aurait amplement suffi." ( Albert EINSTEIN )
Y a pas d'cordes, y a pas d'cordes,
Dans les orchestres militaires
Notre mandoline est morte...
Y a que des cuivres pour faire des zim boum boum !
Des tagada tsoin tsoin et des brrrrroum !
Y a que des cuivres pour faire des Pont d'Arcole,
Des cuivres pour nous passer à la cass'role !
Y a qu' des tambours en peau de pauv' soldat,
Des faux tam-tams, des tambourins au pas,
Y a qu' des tambours de garde même pas champêtres
Qui font vibrer les cons à leur fenêtre !
Y a que des fifrelins de mascarade,
Des flûtes de pan ! des pipeaux d'estocade,
Y a que des fifres pour faire du berger
En cas de guerre un mouton enragé !
Y a que des vents qui se lèvent à l'aurore
Pour jouer la Marche cadencée de la Mort,
Y a que des vents pour claquer les drapeaux
Et faire bomber le torse aux généraux !
Dans l'orchestre de mon cœur
Y a une corde, y a une corde,
Dans l'orchestre de mon cœur
Y a une petit' corde qui pleure." -Henri Tachan-
vendredi 22 janvier 2010
Eric Clapton/JJ Cale-After Midnight
comment il disait déjà l'autre dans sa daube chansonnette, ah oui... "pour le plaisir"
envoyé par mprwac
vendredi qui se donne du malle dans le grenier
extraits de: Visas Antérieurs- roman de Luc Baranger-éditions Gallimard
C'est l'histoire d'un type et de sa guitare qui quittent le vieux continent dans le seul but d'aller serrer la louche à J.J. Cale...
et un article avec photo envoyé par ma grande soeur et là je dis: "quand-même... quelle(sainte) famille..."
;-)
"«Sauvez les pénis... et les hommes aussi, bien sûr !» C'est le cri d'une une vieille dame venue spécialement dans le centre de la capitale finlandaise, Helsinki, «avec toute l'énergie qui (lui) reste» pour voir l'organe procréateur factice.
Il s'agit d'un grand phalus, en toile de parachute brune de 2,50 m, qui déambule dans la rue malgré le froid pour racoler les passants au cabaret où une troupe de cirque a monté un spectacle sur la honte de soi.
Le phallus est accompagné dans ses activités promotionnelles d'un autre comédien de la troupe, Sakari Männistö, qui explique à l'AFP que le spectacle traite de «la honte de soi ressentie par trois hommes». Et il précise qu'il «y a aussi un pénis dans le spectacle, un peu plus petit que celui-là».
L'imposant membre de toile a déjà battu les pavés finlandais où il a reçu généralement un bon accueil. «Il plaît beaucoup à la plupart des gens. Ils veulent venir... s'asseoir sur les boules», assure Sakari Männistö d'un air entendu." article du parisien.fr